Les rêves FTX Group vendus aux investisseurs sont anéantis et la société est maintenant en voie de faillite. Elle a séduit plusieurs particuliers et entreprises en Afrique, dont certaines figurent désormais sur la liste des victimes de ce nouveau scandale.
Sur le continent, peu de médias en parler, pourtant FTX Group suit les procédures de faillite et est de loin l’une des plus grandes plateformes de trading de crypto-monnaie présentent sur le marché africain. Les poursuites judiciaires, ainsi que les analyses financières, commencent à laisser penser que l’entreprise aurait être impliquée dans des pratiques de spéculation.
Les transactions de crypto-monnaie impliquant l’Afrique subsaharienne ont enregistré près de 101 milliards de dollars au cours des 12 mois se terminant le 30 juin 2022, selon un rapport de l’organisation Chainalysis en fin septembre 2022. Grâce à sa stratégie agressive, FTX Group est considéré comme la plateforme la plus utilisée en Afrique, et il organisait encore des événements pour attirer de nouveaux clients des mois avant sa faillite. Les pertes sont énormes pour ceux qui ne peuvent plus retirer leurs actifs.
Surtout dans des pays comme le Nigéria, de nombreuses personnes choisissent d’investir leurs actifs dans de tels produits financiers au mépris des interdictions officielles des autorités. Le groupe FTX promet un rendement annuel de 8 % sur l’épargne et, mieux encore, il peut être converti en USD. Une alternative pour beaucoup dans les pays où l’inflation et la dévaluation des monnaies locales font perdre du pouvoir d’achat.
Les particuliers ne sont pas les seuls perdants. Certaines entreprises s’appuient également sur des plateformes de trading de crypto-monnaie pour la gestion de trésorerie. L’entreprise Nestcoin (Nigérian) en fait partie, et dès que le groupe FTX a déclaré faillite, le magazine TechCrunch a rapporté qu’il avait supprimé environ 30 emplois et réduit drastiquement les salaires de ceux qui restaient.
Toujours selon des sources médiatiques, mais non encore confirmées, FTX Group a investit dans des startups via sa société jumelle (ils partagent le même fondateur) Alameda Research, tout en leur demandant d’investir leur liquidité dans des crypto-monnaies. C’est ainsi que, Alameda Research a participé au financement d’au moins quatre entreprises africaines. Certains ont dit qu’ils n’étaient pas soumis à ces restrictions, tandis que d’autres ne se sont pas encore exprimé.
La difficulté actuelle causé par la faillite de FTX Group vient du faite que les investisseurs africains en particulier on investit en l’absence d’un cadre légal et sans aucune autorisation. Jusqu’à date, les raisons d’une telle chute reste inconnu. Cependant, la plateforme a réussi à attirer l’attention de grands investisseurs institutionnels tels que le fonds souverain singapourien Temasek.
Author: Jules Anicet
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